Jusqu’à récemment, les principaux groupes qui stimulaient la demande sur le marché de l’immobilier résidentiel au Québec, et notamment à Montréal, étaient ceux qui cherchaient à agrandir leur maison, les investisseurs étrangers qui cherchaient à acheter un bien d’investissement dans l’une des villes universitaires du Canada, les professionnels qui avaient récemment immigré au Canada et les migrants de l’extérieur de la province qui faisaient progresser leur carrière à Montréal et dans les environs.
Avec l’adoption du projet de loi omnibus C-32, y compris l’interdiction des acheteurs étrangers et la taxe anti-flipping, la démographie des acheteurs de logements au Québec pourrait s’éloigner de l’investissement étranger. Toutefois, il reste à voir si les efforts visant à limiter les acheteurs étrangers au Québec auront un impact ; selon Statistique Canada, les investisseurs étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Québec.
Mais ce chiffre grimpe à 50 % si l’on considère les propriétés d’une valeur supérieure à 1 million de dollars pour les non-résidents du Québec.
Selon un article de Newswire, les investisseurs et les propriétaires de multi-propriétés représenteront plus de 16 % des acheteurs de logements au Québec en 2022 – en particulier au centre-ville de Montréal, les chiffres sont encore plus élevés.
Les acheteurs de première maison représentent traditionnellement plus de la moitié de l’ensemble des achats. Toutefois, cette part a lentement diminué, atteignant un minimum de 46,8 % en juin 2023, les investisseurs immobiliers et les propriétaires de biens multiples comblant la différence.